St. John’s – Selon le syndicat qui représente les cols bleus municipaux de St. John’s, il est absolument impossible que le licenciement de dizaines de travailleurs ne se répercute pas sur la prestation des services.
« Comment se fait-il que le premier résultat que donne la procédure de révision de la Ville consiste en d’énormes compressions dans les services de base aux citoyens ? », s’interroge Brian Farewell, conseiller national au SCFP. « Mène-t-on une révision similaire de la direction, de l’administration ou du service des ressources humaines de l’hôtel de ville ? Le fardeau de cet exercice sera-t-il distribué équitablement dans l’ensemble du système ? »
« On se demande vraiment qui tient les rênes de l’hôtel de ville, poursuit-il, quand le président du comité des Finances, Danny Breen, est incapable de répondre aux questions de base des médias à propos de l’élimination de 48 postes. »
« Quarante-sept de ces licenciements touchent des membres du SCFP 569, précise M. Farewell. Et M. Breen a été incapable d’expliquer pourquoi cette réduction de la main-d’œuvre n’entraînerait pas une réduction des services résidentiels. En lieu et place, il a proposé à la presse de rencontrer les hauts dirigeants municipaux qui exposeront la logique derrière leur décision. »
« Lors d’une réunion préliminaire patronale-syndicale, l’employeur nous avait avisés de la procédure de révision, tout en nous assurant que nous aurions notre mot à dire. Or, nous n’en avons pas eu l’occasion. Du jour au lendemain, on nous annonçait les licenciements. »
« Les citoyens verront certainement une différence dans les normes de services, conclut M. Farewell, surtout dans des choses comme le déneigement des trottoirs et l’entretien des rues. Toute déclaration des conseillers municipaux suggérant le contraire sera mensongère et trompeuse. »