La soirée a commencé par des discussions en petits groupes sur les défis que doivent relever les jeunes travailleurs et sur les forces qu’ils apportent au mouvement. De nombreux sujets ont été abordés, dont les avantages sociaux à deux vitesses, le travail précaire, les changements climatiques, la dette étudiante, le manque de logement à coût abordable et les mesures d’austérité.
Les participants ont ensuite entendu Bilan Arte, présidente de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants.
« La solidarité des travailleurs étudiants est importante, a affirmé Mme Arte. De nombreux étudiants sont aussi membres du SCFP. Nous apprécions le travail réalisé par le SCFP. Tout ce que nous pouvons faire pour nous soutenir les uns les autres appuie nos luttes collectives. »
Anastasia Gaisenok, directrice exécutive de Check Your Head, un organisme sans but lucratif géré par des jeunes et basé à Vancouver, a aussi parlé des moyens à prendre pour intéresser des jeunes déjà occupés à concilier travail et études.
« Nous devons parler de la valeur de l’action collective, a ajouté Mme Gaisenok. Ce n’est pas pour rien que cela s’appelle des négociations collectives – c’est parce qu’elles ne nous touchent pas seulement comme individus. Comment pouvons-nous dépasser l’intérêt purement individuel et travailler ensemble en fonction de valeurs collectives? »
À la fin de la soirée, les participants ont écrit et dessiné leur vision de l’avenir du mouvement syndical sur un « Mur des graffitis », en écoutant des airs concoctés par le DJ Timothy Wisdom.