Les grévistes de la Société canadienne de l’ouïe (SCO), en débrayage depuis le 6 mars, espèrent que la décision de leur employeur de reprendre les négociations aujourd’hui (mercredi 29 mars) augure une volonté de résoudre la crise et marquera un retour des services de qualité à la communauté des sourds ou malentendants de l’Ontario.
« Nous sommes heureux que l’employeur ait accepté de reprendre les pourparlers en personne, raconte Stacey Connor, présidente de la section locale 2073 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). C’est la première étape vers la résolution du conflit de travail et le retour de services cruciaux pour la communauté sourde. »
« Nous sommes conscients que la fin de cette grève doit passer par un effort conjoint, ajoute Barbara Wilker-Frey, conseillère nationale au SCFP. Nous voyons un signe encourageant dans le fait que la SCO ait accepté notre invitation à revenir à la table des négociations. »
Les 227 employés représentés par la section locale 2073 du SCFP sont conseillers, enseignants en alphabétisation, audiologistes, orthophonistes, interprètes, formateurs d’interprètes, employés de bureau, coordonnateurs de programmes, adjoints aux programmes et informaticiens.