La convention collective des membres du SCFP 90 est échue depuis plus d’un an. Ces syndiqués travaillent pour la ville de Weyburn, en Saskatchewan. Dans cette ronde de négociations, pour la toute première fois, l’employeur a embauché un consultant de l’extérieur de la ville pour le représenter à la table.

Après plusieurs séances, bien peu de progrès ont été réalisés. « Ça n’avait jamais pris autant de temps auparavant », déplore la présidente intérimaire du SCFP 90, Sherri Blackburn.

Néanmoins, celle-ci a bon espoir que l’arrivée du directeur municipal intérimaire Matthew Warren dans le camp patronal change la dynamique suffisamment pour rendre possible la conclusion d’un accord équitable.

« M. Warren habite à Weyburn, explique-t-elle. Il connaît notre communauté et ses travailleurs. J’ai toujours eu de bonnes relations avec lui depuis qu’il est à la Ville. J’ai confiance que nous puissions transposer ces bonnes relations à la table des négociations pour débloquer les choses. »

Depuis le début des pourparlers, l’employeur réclame des concessions aux horaires de travail et aux congés de maladie qui auront des répercussions néfastes pour les syndiqués et leurs proches.

« Nos membres n’accepteront pas de reculer, prévient Mme Blackburn. Nous ne demandons pas la lune, bien loin de là. Mais nous refusons de perdre les droits et les dispositions remportés dans les conventions collectives précédentes. Nous tenons à maintenir de bons emplois et des services publics de qualité à Weyburn. »

La dernière séance de négociations remonte au 15 février. Le retour à la table, pour la huitième fois, est prévu pour les 18 et 19 avril. Il n’y a pas d’autres négociations au calendrier en ce moment.