Danielle Savoie | Service des communications du SCFP
Pendant des années, les employés de l’usine de traitement des eaux usées et de l’usine de compostage de Moncton ne voyaient pas l’intérêt d’avoir un syndicat pour protéger leurs droits. Leur employeur les traitait et les payait bien. Ils bénéficiaient d’avantages sociaux similaires à ceux des employés municipaux syndiqués de la région.
Les choses ont changé en 2013 avec l’arrivée d’un nouveau directeur qui s’est mis à les dépouiller de leurs acquis. Ce directeur a aussi joué un grand rôle dans la décision de la Commission des eaux usées de Moncton de demander du financement pour construire en PPP l’usine de 80 millions de dollars requise pour se conformer d’ici 2020 au nouveau Règlement sur les effluents des systèmes d’assainissement des eaux usées.
Dans ce contexte, les dix employés ont décidé d’adhérer au SCFP pour protéger leurs emplois et défendre les services publics. La section locale 5217 a obtenu son accréditation en novembre 2014. Ses membres souhaitent que des dispositions anti-PPP soient incluses dans leur convention collective.
« Bien qu’il soit difficile de négocier une première convention collective tout en luttant pour préserver le statut public de l’usine, nous sommes déterminés à réussir sur les deux fronts », a affirmé le président de la section locale, Ralph Green.