MOOSE JAW – Les membres de la section locale 9 du SCFP, qui fournissent des services de soutien policier à Moose Jaw, ont rejeté, à hauteur de 82 pour cent, la dernière offre de leur employeur, le Bureau des commissaires de la police de Moose Jaw.
Ils tentent d’obtenir un contrat de travail équitable qui comblera un écart salarial de longue date avec leurs collègues qui œuvrent ailleurs en Saskatchewan. Par exemple, un agent de communications de Prince Albert ou de Regina gagne entre 7 $ et 12 $ de plus l’heure.
« Ce vote envoie un message clair à l’employeur, explique le président du SCFP 9, Ryan Nelson : cette entente n’en fait pas assez pour nous ramener au même niveau que les autres employés de soutien policier. Cette inégalité a assez duré. Soyons équitables. »
Les membres du SCFP 9 sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans. Le 27 août, ils ont demandé à leur syndicat, à hauteur de 83 pour cent, d’entamer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. En février, les parties sont entrées en conciliation avec l’aide du service provincial de relations de travail et de médiation.
« Nous voulons continuer à soutenir les policiers, explique M. Nelson. D’ailleurs, les employés de soutien policier n’ont pas l’intention de déclencher des moyens de pression dans l’immédiat, mais le syndicat n’écarte aucune possibilité. »
Le SCFP 9 représente 27 employés du Bureau des commissaires de police de Moose Jaw. Ces employés de soutien policier répondent aux appels transférés par le 911; ils aident à désamorcer les situations tendues au téléphone; ils rédigent des rapports et des documents judiciaires; ils effectuent des tâches administratives; ils traitent les contraventions; ils traitent et entretiennent les pièces à conviction; ils vérifient les antécédents criminels et les empreintes digitales, entre autres services, en plus d’alimenter la base de données du Centre d’information de la police canadienne.
Pour en savoir plus, contactez :
Ryan Nelson, président de la section locale 9 du SCFP, 306-694-4463