Dans un combat pour protéger leurs droits à un régime de retraite, le personnel administratif, le personnel technique et le personnel de la bibliothèque de l’Université Carleton ont commencé à faire la grève ce lundi matin, à 6 heures.

Après la rupture des négociations avec l’Université Carleton, aux premières heures du matin, le syndicat qui représente les employés « qui font fonctionner l’université » a exprimé sa déception et sa frustration devant les tentatives constantes de l’université d’éliminer les clauses sur le régime de retraite dans la convention collective de ses employés.

« Tout au long de la négociation, l’université a dressé des obstacles à une entente équitable en insistant pour retirer de la prochaine convention collective nos droits de négociation en ce qui concerne le régime de retraite », a expliqué Jerrett Clark, président de la section locale 2424 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

« Cette demande arrive à un moment où les régimes de retraite font l’objet d’attaques dans tout le pays. Mais la perspective d’une retraite précaire rend les membres du SCFP encore plus déterminés à conserver leurs droits de négociation concernant leurs régimes de retraite. Ils savent que c’est la meilleure façon de s’assurer de conserver leur régime de retraite lorsqu’ils seront à la retraite, ainsi que ceux des futurs employés de l’Université Carleton. »

Il y a plusieurs mois, les membres de la section locale 2424 du SCFP ont déclaré que la protection de leur régime de retraite était une priorité pour cette ronde de négociation, et ils ont voté à 93 % pour la grève. Cette solidarité et cette détermination seront évidentes ce lundi matin, alors que les travailleurs mettent en place deux lignes de piquetage sur le campus de l’Université Carleton, l’une sur l’avenue Bronson et l’autre sur la promenade Colonel By.

« Je suis fière de connaître ces membres du SCFP. Ils font la grève, non seulement pour défendre leurs régimes de retraite, mais pour protéger ceux de toutes les tous les travailleurs qui viendront plus tard, et même ceux de tous les Canadiens », a déclaré Jacynthe Barbeau, conseillère syndicale du SCFP.