La section locale 2073 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 2073), qui représente 227 conseillers, enseignants en alphabétisation, audiologistes, orthophonistes, interprètes, formateurs d’interprètes, employés de bureau, coordonnateurs de programmes, coordonnateurs adjoints, informaticiens et autres employés dans 24 bureaux ontariens de la Société canadienne de l’ouïe (SCO), espère faire progresser les négociations demain, mais elle se prépare à la grève. C’est ce qu’ont expliqué ses représentants.

Les membres du SCFP 2073 sont sans contrat de travail depuis quatre ans. Leur employeur veut récupérer une grosse partie de leurs avantages sociaux. Les parties doivent se rencontrer demain en présence d’un médiateur provincial, dans l’espoir de s’entendre avant que le syndicat se retrouve en position légale de grève, samedi à minuit une. Dans le cas contraire, le syndicat a fait savoir que les travailleurs seront au piquet de grève le lundi 6 mars devant tous les bureaux ontariens de la SCO.

« Quatre ans sans contrat de travail, c’est trop long ; il est temps que ça se règle », a déclaré le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn, en conférence de presse ce matin. « Les services vitaux que fournit la Société canadienne de l’ouïe sont rendus possibles grâce au travail, au talent et au dévouement des membres du SCFP 2073. Il faut que l’employeur le comprenne. Nos membres se démènent au quotidien pour assurer équité et dignité aux communautés qu’ils servent. En retour, ils méritent que leur employeur les traite avec équité et dignité. La SCO doit négocier un contrat de travail équitable tout de suite. »

À cette même conférence de presse, la présidente du SCFP 2073, Stacey Connor, a souligné l’urgence de boucler cette ronde de négociations qui s’éternise : « Demain, notre objectif consistera à conclure une entente qui permettra aux deux parties d’oublier les quatre dernières années et de commencer à se tourner vers l’avenir. Pour cela, nous avons besoin d’une convention collective qui maintiendra les prestations de santé dont nous avons besoin pour bien faire notre travail et qui nous accordera les augmentations de salaire qui nous empêcheront de prendre encore plus de retard. »

Les employés de la SCO demandent à leurs sympathisants d’écrire à l’organisme pour réclamer la conclusion d’une entente équitable et ainsi éviter une grève.