Les cols bleus du canton de Wellesley, en Ontario, représentés par le SCFP 1542, ont voté à l’unanimité en faveur d’un mandat de grève à utiliser si une entente équitable ne peut être conclue dans le cycle actuel de négociations contractuelles.
Le vote a eu lieu lors d’une réunion virtuelle tenue la semaine dernière. Tous les membres ont voté en faveur d’autoriser leur syndicat à débrayer. Selon le syndicat, il s’agit d’une mesure de précaution qui ne signifie pas qu’il y aura arrêt de travail, mais cela montre que les membres sont résolus à décrocher une entente équitable.
« Notre objectif a toujours été de négocier un contrat équitable, et cela n’a pas changé », a déclaré Chris Roth, président du SCFP 1542. « Ces travailleurs de première ligne ont trimé dur pendant la COVID-19. Nous avons été flexibles pour répondre aux besoins de la communauté pendant cette période sans précédent. Nous sommes arrivés à la table des négociations avec très peu de propositions, car nous pensons que la meilleure chose à faire à ce stade est de se concentrer sur l’obtention d’un accord qui permette aux gens de travailler et de maintenir les services. »
La décision de solliciter un mandat de grève des membres a été prise après que le canton a proposé de nombreux changements à la convention collective.
« Nous avons en place un contrat avec lequel tout le monde a pu vivre depuis des années, mais maintenant la ville veut tout réécrire, raconte M. Roth. Nous savons que la période de la COVID-19 est difficile, mais cela ne signifie pas qu’il est temps de réécrire un accord qui est en place depuis des années. Ce dont nous avons besoin, c’est que tout le monde reste concentré sur l’obtention d’une entente équitable et le maintien des services vitaux pour les citoyens de Wellesley. »
Les négociations entre les parties se poursuivront en présence d’un conciliateur nommé par le gouvernement provincial, mais aucune date n’a été retenue pour l’instant.
Le SCFP 1542 représente douze cols bleus dont les tâches comprennent l’entretien des routes, l’aménagement paysager et les travaux dans les installations récréatives du canton. Leur dernière convention collective, d’une durée de trois ans, a expiré le 31 décembre 2020.