Le SCFP-Alberta, qui représente 12 000 travailleuses et travailleurs en éducation dans la province, souligne que le nouveau rapport qui vient de sortir pour statuer qu’il faut augmenter le soutien dans les classes livre une évidence.

« Cette feuille de route dite “nouvelle” n’apporte rien de neuf », s’est exclamé Raj Uppal, président du SCFP-Alberta. Tout le monde le sait, qu’il faut plus de personnel dans les classes. Ce qu’il faut maintenant, c’est que le Parti conservateur uni passe à l’action! »

« La supposée complexité de la situation dans les classes n’est pas si terrible que ça. Il faut plus de personnel, tout simplement, pas de plus de rapports. »

Comme le rappelle Raj Uppal, la grève du personnel de soutien à l’éducation l’hiver dernier et celle du personnel enseignant le mois passé avaient été provoquées par les compressions budgétaires du Parti.

« L’Alberta affiche le plus bas niveau de financement de l’éducation au Canada depuis des années. Et malgré les promesses d’embauche, rien ne change en fait. »

Selon le président du SCFP-Alberta, les 1 500 assistant(e)s en éducation dont l’embauche est promise par le gouvernement ne représentent que la moitié de ce qu’il faudrait pour retrouver les niveaux de 2019.

« Le besoin d’avoir plus de personnel dans les salles de classe est une évidence pour nous depuis 2023, moment où on nous avait promis que cela se concrétiserait.  Le Parti conservateur uni doit agir maintenant. »