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EI FormsLes libéraux ont annoncé qu’ils réduiront les cotisations servant à financer l’assurance-emploi. Comme l’actuelle proportion des chômeurs qui touchent des prestations est inférieure à 40 pour cent, le plus bas niveau depuis la création de l’assurance-chômage, ce n’est pas le moment de réduire le financement de l’assurance-emploi (même si la réduction proposée par les libéraux est inférieure à celle proposée par les conservateurs). Le gouvernement fédéral devrait plutôt trouver des façons d’augmenter le financement et l’accès à l’assurance-emploi pour les chômeurs.

Le SCFP et le mouvement ouvrier ont réclamé des changements particuliers au régime de l’assurance-emploi afin d’augmenter le pourcentage des chômeurs qui reçoivent un soutien : Que les récents changements de Harper à l’assurance-emploi soient abolis et que de nouvelles consultations appropriées soient menées auprès des travailleurs et des collectivités sur la meilleure façon de gérer le soutien des chômeurs. Que les expériences des travailleurs liées au chômage et à la précarité des emplois soient incorporées dans un système de protection sociale permettant de s’assurer que les gens n’aient pas à supporter tous les risques actuels du système économique.

Le SCFP demande que les changements des précédents budgets conservateurs et libéraux soient mis au rebut et que l’on adopte les réformes suivantes :

  • Réduire le nombre d’heures donnant droit à l’AE (pour les prestations régulières) à 360 heures, peu importe qui sont les travailleurs et l’endroit où ils vivent et travaillent au Canada.
  • Considérer une « semaine de travail » comme étant 30 heures de travail, au lieu de 35, lors du calcul du montant et de la durée des prestations, de manière à refléter la semaine de travail moyenne canadienne.
  • Augmenter la période des prestations à 50 semaines.
  • Augmenter les prestations à au moins 60 pour cent de la rémunération calculée selon les meilleures 12 semaines du travailleur ou de la travailleuse.