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Le syndicat des employés municipaux de première ligne de Fort McMurray crie à l’injustice. Aujourd’hui, le conseil municipal de Wood Buffalo a décidé d’accorder le paiement des heures supplémentaires effectuées par le personnel non-syndiqué pendant l’évacuation du printemps.

La division albertaine du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Alberta) ne digère pas que les cadres touchent une prime pour les heures travaillées au-delà de 44 heures/semaine, tandis que les syndiqués SCFP ont dû travailler jusqu’à douze heures par jour au taux de salaire régulier.

La présidente du SCFP-Alberta, Marle Roberts souligne que la résolution adoptée aujourd’hui au conseil municipal stipule qu’il faut rémunérer les employés syndiqués conformément à la convention collective, celle-ci prévoyant des dispositions spéciales en cas d’urgence. Selon la convention, en cas d’urgence, les règles normales des heures supplémentaires ne s’appliquent pas ; les employés doivent travailler jusqu’à douze heures par jour au salaire normal.

« Le conseil reconnaît, à raison, que le personnel municipal a travaillé d’arrache-pied pendant l’incendie et l’évacuation, explique Mme Roberts. Néanmoins, il applique deux poids deux mesures : les cadres ont droit à une récompense, mais pas le personnel syndiqué. »

Les chauffeurs d’autobus SCFP, qui ont leur propre convention collective, ne sont pas soumis à la règle des douze heures, bien que la Ville eut tenté de leur imposer pendant l’incendie.

Selon Mme Roberts, même en tenant compte de la règle de douze heures, la plupart des membres du SCFP n’ont pas eu droit à la prime d’heures supplémentaires pour les heures en plus travaillées en mai et en juin.

« Nous avons soulevé la question maintes et maintes fois auprès des gestionnaires municipaux, explique-t-elle, pour nous faire rabrouer à chaque tentative. Nous n’arrivons pas à résoudre ce dossier, ce qui enrage nos membres. »

« Ce n’est qu’une autre gifle à encaisser pour des gens qui ont remué ciel et terre pour prendre soin de leur communauté pendant l’incendie. »