Réunis en assemblée générale ce lundi soir, les brigadiers scolaires de Montréal ont voté à 83% en faveur d’une entente de principe intervenue le 17 mai dernier avec la Ville de Montréal. Cette entente concrétise une nouvelle convention collective de cinq ans qui couvrira la période du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2020.
La nouvelle convention collective augmente graduellement le salaire horaire de 16,14$ à 19$ au fil de la période 2016-2020. Précédemment, les brigadiers de Montréal à statut permanent et temps plein gagnaient environ 13,000$ par année en revenu de travail.
«L’objectif principal de cette négociation était un rattrapage salarial important afin que le travail des 620 brigadiers scolaires soit reconnu à sa juste valeur. Cette entente représente un grand pas en avant et nous en sommes très fiers», selon Diane Girard, présidente du syndicat des brigadiers scolaires de la Ville de Montréal, section locale 930 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
L’entente prévoit aussi l’ajout de 7,5 journées pédagogiques rémunérées et d’un maximum de 3 journées payées en cas de fermetures d’écoles. En retour, le syndicat a consenti à certains assouplissements aux chapitres des congés de maladie et des congés mobiles.
Parmi les autres clauses négociées, notons une amélioration du statut des brigadiers surnuméraires ainsi que des bonifications salariales touchant aux examens médicaux et aux évaluations de rendement.
«Je tiens à féliciter nos membres, leur forte mobilisation a porté fruit. Ils travaillent très fort, beau temps mauvais temps, pour assurer la sécurité des écoliers de Montréal, et leur rôle est maintenant beaucoup mieux reconnu», a conclu Diane Girard.
Comptant près de 116,000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70% de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit 32,240 membres.