En réaction à l’annonce de nouvelles restrictions pour toutes les arrivées internationales et l’annulation de plusieurs vols par le premier ministre Trudeau, le président de la Division du transport aérien du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Wesley Lesosky, a fait la déclaration suivante :
« Nous comprenons l’urgence et la nécessité de prendre des mesures pour empêcher la propagation de nouveaux variants au Canada. Mais nous avons besoin que le gouvernement travaille avec nous, plutôt que contre nous. Or, près d’un an après le début de cette pandémie, il n’a toujours pas de plan pour aider les compagnies aériennes canadiennes à se remettre d’aplomb ou même à survivre. Soyons clairs : ces mesures mettront plus de personnes au chômage dès maintenant et compromettront davantage la viabilité du secteur à long terme.
Les restrictions doivent être accompagnées de solutions. L’approbation récente du test PCR rapide Spartan constitue une bonne nouvelle, et nous avons besoin que le gouvernement mette tout en œuvre pour qu’il soit utilisé sans tarder, ce qui sauvera des emplois et rendra les vols plus sécuritaires.
Monsieur Trudeau doit se demander pourquoi il reste inactif alors que les travailleurs de ce secteur crient Mayday! et que des milliers d’emplois sont perdus au Canada. »
Le SCFP représente 15 000 agents de bord dans neuf compagnies aériennes canadiennes. Les trois quarts de ces agents de bord ont déjà été licenciés et se demandent s’il y aura encore une industrie où retourner travailler à la fin de la pandémie.