Mark HancockMark Hancock | Président national

La pandémie a brûlé les gens. Elle nous a pris beaucoup d’énergie à tous et toutes. Le coût de la vie monte en flèche. Il y a tant d’incertitude quant à l’avenir. On peut comprendre la frustration des gens, qui se sentent abandonnés par leurs gouvernements.

C’est normal que les gens se mettent à la recherche de solutions, ou au moins d’un moyen d’exprimer leur frustration. Il y a quelques années, Donald Trump a puisé dans la colère, la frustration et le sentiment d’abandon généralisés. Il les a canalisés, tout comme le racisme, la misogynie, l’intolérance et la haine qui sont devenus sa carte de visite, et il en a fait un mouvement politique qui l’a hissé à la plus haute fonction du monde.

Beaucoup d’entre nous voulaient croire que le délire de Trump n’avait aucune chance de se produire chez nous. Or, le « Convoi de la liberté » de cette année nous a démontré le contraire.

Les mêmes frustrations existent ici au Canada, et des gens malhonnêtes et cyniques de la droite, comme le candidat à la chefferie du Parti conservateur Pierre Poilievre, tentent de les exploiter.

Ces individus veulent manipuler les travailleuses et travailleurs épuisés, tannés et en colère. Ils veulent les convaincre que la solution réside dans la crainte et la haine de nos voisins et des gens qui sont différents de nous. Ils attisent le racisme, la misogynie et l’intolérance. Ils s’en prennent aux « élites » et prétendent parler au nom du peuple canadien, même si une grande partie de leur argent et de leurs appuis proviennent de millionnaires américains.

Il s’agit d’un changement évident dans l’organisation et le positionnement des mouvements de droite au Canada. Or, malgré ce changement tactique, leurs objectifs n’ont pas changé du tout. Ils cherchent toujours à accroître la puissance des grandes entreprises privées et à faire de notre pays un endroit moins tolérant, moins généreux et moins compatissant.

Mes amis, comme toujours, c’est à nous d’empêcher cela. C’est à nous d’aider à transformer cette frustration en action pour un monde meilleur. C’est à nous à transformer ce sentiment de négligence et de désespoir en espoir. C’est à nous de mobiliser les travailleuses et les travailleurs dans la quête d’un avenir meilleur pour tout le monde.

La droite de notre pays, dirigée par des gens comme Pierre Poilievre, Jason Kenney, Doug Ford et Blaine Higgs, sait qu’elle n’a rien à offrir. Son pouvoir repose sur la peur, la colère et la frustration.

Notre mouvement se construit en relevant les gens que le système a laissé tomber. Il se construit en renforçant notre filet de sécurité sociale pour garantir que personne ne soit laissé pour compte et en affrontant nos défis collectifs avec un sentiment d’empathie et de solidarité au front.

Cela a toujours été un élément essentiel de ce que nous sommes et de ce que nous faisons.

Mais dans le monde d’aujourd’hui, ce travail est plus important que jamais.