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Black River Matheson, Ontario – La section locale 1490 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les travailleurs du canton de Black River-Matheson, avertit que la direction menace d’imposer un lock-out sur la question des heures de travail, ce que le syndicat juge injuste et déraisonnable.

« L’employeur veut modifier les quarts de travail de huit employés des travaux publics de manière à ce que quatre personnes ayant moins d’ancienneté dans ce service ne puissent jamais profiter d’un week-end de congé avec leur famille – jamais. Ces quarts de travail seraient du dimanche au mercredi, sans aucune prime pour compenser le sacrifice de leur dimanche, et ce à chaque semaine de l’année », a affirmé Jennifer Barnett, conseillère syndicale du SCFP et négociatrice pour la section locale 1490. « Ce n’est pas la norme dans le secteur municipal – c’est même très inhabituel et vraiment injuste. »

Mme Barnett a expliqué que, dans la plupart des conventions collectives municipales, lorsqu’on renonce à du temps en famille, ou à des moments religieux ou spirituels le week-end, une prime d’équipe est la norme. « Chez nous, le week-end est demeuré important – c’est le moment où les gens assistent aux activités parascolaires de leurs enfants, passent du temps en famille ou jouent un rôle actif dans leur communauté. Nos membres ne sont pas contre le travail des week-ends au besoin – ils ont toujours été heureux de le faire.  Mais la contrepartie pour cette ouverture, c’est une prime d’équipe, ce qui est tout à fait raisonnable compte tenu du faible coût pour l’employeur », a-t-elle soutenu.

La section locale s’inquiète aussi de la sécurité sur la route avec les nouveaux quarts de travail exigés par l’employeur.  Après une tempête hivernale, il faut un quart de travail avec huit employés pour déblayer les routes d’un bout à l’autre du canton.  « Dans les conditions exigées par l’employeur, nous aurions huit employés pour ce quart de travail uniquement les mardis et les mercredis, a expliqué Jennifer Barnett.  La dernière fois que j’ai vérifié, ce n’est pas comme ça que fonctionne la météo. Si nous avions une tempête n’importe quel autre jour, l’employeur devrait décider de ne pas déblayer les routes complètement, ou faire venir des personnes en heures supplémentaires.  Son argument pour éliminer les primes d’équipe ne tient dont plus du tout. »

Le Canton a avisé qu’un lock-out est probable si le syndicat n’accepte par les exigences relatives aux heures de travail.  Le syndicat demande à l’employeur de revenir à la table et de négocier une entente.  « Dans chacune des trois dernières rondes de négociations, le syndicat a accordé des concessions au chapitre des heures de travail – l’employeur dispose maintenant d’une marge de manœuvre maximale, a ajouté Mme Barnett. Il peut prévoir des heures n’importe quand entre 6 h et 18 h, cinq jours par semaine.  Il serait donc absurde de nous mettre en lock-out pour encore d’autres exigences de flexibilité.  Revenez à la table et parlez-nous plutôt. »

La section locale 1490 du SCFP représente 17 employés à temps plein et cinq étudiants d’été à Black River-Matheson.

Pour en savoir plus :

Jennifer Barnett, conseillère syndicale du SCFP, 705 845-9075
Andrea Addario, communications du SCFP, 416 738-4329