Bien qu’on sache de plus en plus que les politiques énergétiques et environnementales doivent être interreliées, cela se produit rarement en pratique. « On présente souvent la privatisation comme la seule option en matière de projets d’infrastructure verte, a ajouté M. Fleury, mais ce n’est qu’un mensonge ! La privatisation de l’électricité, comme ce qui se fait actuellement en Ontario, diminue le contrôle que nous exerçons sur nos ressources énergétiques ; elle nous éloigne d’une démocratie énergétique. »
La lutte ontarienne en vue de garder Hydro One dans le giron de l’État constitue un bon exemple de toutes ces problématiques. D’ailleurs, le SCFP tient un rôle clé dans la coalition qui s’oppose à la vente de cette société d’État et qui cherche à protéger le statut de service public de l’électricité.