Charles Fleury | Secrétaire-trésorier national

Lors de notre dernier congrès national, les délégués ont donné au SCFP le mandat de surveiller les nouvelles technologies et leurs impacts sur les services publics et les emplois du secteur public afin de défendre ses membres et les services qu’ils fournissent. Malheureusement, il arrive que les employeurs se servent des technologies et de l’automatisation des tâches pour supprimer des emplois et accroître la surveillance de leurs employés. Et ça n’arrive pas seulement dans le secteur privé. L’automatisation, le développement de l’intelligence artificielle et les réseaux électroniques de plus en plus puissants peuvent menacer nos membres et leurs emplois s’ils ne sont pas utilisés à bon escient. Ces changements risquent aussi d’affecter les personnes qui dépendent des services qu’offrent nos membres. La nature du travail se transforme en accéléré et nous devons être extrêmement vigilants. Le SCFP continuera de se battre pour de bons emplois. Nous veillerons à ce que la technologie et l’automatisation ne soient utilisées que pour effectuer des travaux dangereux pour les humains et nous nous assurons qu’aucun membre ne perde son emploi à cause d’elles.

Cela dit, la technologie a le potentiel d’améliorer nos emplois et nos conditions de travail. C’est l’approche que nous avons adoptée au sein du SCFP. Au cours des dernières années, nous avons fait de gros investissements dans la technologie et nous avons collaboré avec notre personnel pour mettre les changements en œuvre. Grâce à la technologie, nous travaillons maintenant plus efficacement pour le bénéfice de nos membres.

La technologie s’est d’ailleurs avérée très utile pour notre syndicat pendant la pandémie actuelle. Au début de la crise, nous nous sommes concentrés sur la fermeture de nos bureaux et le passage au travail à distance. Heureusement, nos améliorations technologiques étaient déjà en place lorsque la COVID-19 a frappé. Nous avons donc pu nous adapter très rapidement et continuer à fournir des services de qualité aux membres, à distance ou à partir de nos 68 bureaux à travers le pays, au cours des neuf derniers mois.

En terminant, je tiens à remercier toutes nos sections locales pour leur coopération et leur engagement à adopter les nouveaux processus et les nouvelles technologies, et ce, parallèlement à tout le travail indispensable qu’elles abattent afin de bien soutenir nos membres.