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TRURO – Le syndicat qui représente la plupart des travailleuses et travailleurs en services de garde de la Nouvelle-Écosse accueille favorablement une révision menée par le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance afin d’améliorer les services.

« Nous sommes particulièrement heureux de voir la ministre Karen Casey prioriser les salaires et les avantages sociaux des éducatrices à la petite enfance, affirme Danny Cavanagh, président du SCFP-Nouvelle-Écosse; ces éléments sont en lien direct avec la qualité des programmes dans ce secteur. »

« Les éducatrices à la petite enfance (ÉPE) de la Nouvelle-Écosse sont les moins bien payées au pays. Les infractions aux politiques dans certains centres qui ont fait les manchettes ces dernières semaines s’expliquent, en grande partie, par un roulement de personnel élevé et un manque de personnel. Or, ces deux problèmes dépendent de la faiblesse des salaires et des conditions de travail. »

« Il faut cesser d’ignorer cette problématique, poursuit M. Cavanagh. Le fait que la ministre l’inclue dans sa révision nous réjouit. »

Le syndicat qui représente les ÉPE de six garderies de Halifax et de Bridgewater affirme espérer que la ministre accorde une attention particulière aux conclusions de la campagne « Worthy Wage » de l’Association de services de garde à l’enfance de la Nouvelle-Écosse.

« L’association a déjà accompli un pan du travail, conclut M. Cavanagh : elle a calculé ce qui constituerait un salaire équitable pour les travailleuses néo-écossaises dans ce secteur, en se basant sur les autres provinces et les pratiques exemplaires. »