Récemment, le gouvernement provincial a accordé plus d’attention aux problèmes de violence conjugale. Le SCFP‑NB exhorte le gouvernement à adopter une loi semblable à celle adoptée il y a un an en Ontario, le projet de loi 148, le Fair Workplaces, Better Jobs Act, adoptée en 2017.
Parmi de nombreux autres changements, cette loi prévoit dix jours de congé, cinq jours de congés payés, ainsi que des congés sans solde et la possibilité d’aménager des conditions de travail flexibles pour les victimes de violences dans les relations intimes.
« Nous avons une section locale, la section locale 846 du SCFP à Saint-Jean, qui vient justement de signer un contrat dont le libellé est semblable à celui du projet de loi 148 pour lutter contre la violence familiale », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP‑NB. La section locale 846 du SCFP représente les travailleurs et travailleuses de l’alimentation au Centre de traitement des dépendances de Ridgewood à South Bay.
« À ma connaissance, je ne connais aucun autre lieu de travail au Nouveau-Brunswick qui a ce genre de langage. C’est novateur et je suis fier que le SCFP l’ait obtenu pour ses membres. Le SCFP va faire son possible pour répandre ce langage dans d’autres conventions collectives. J’exhorte les employeurs et le gouvernement à accepter ce genre de clauses dans les négociations à venir. Cela devrait être la norme, pas l’exception », a déclaré Légère.
« Le gouvernement cherche à mettre à jour la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail. Il est temps que nous cherchions aussi à mettre à jour la Loi sur les normes d’emploi pour aider tous les travailleurs et travailleuses confrontés à la violence conjugale, syndiqués ou non », a conclu M. Légère.