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CUPE National President Paul Moist said the United Church of Canada needs to put its stated values of social and economic justice into action when dealing with its employees.BURNABY – Le président du SCFP, Paul Moist, a demandé à l’Église unie de « faire ce que doit » et de négocier avec les employés SCFP de son Naramata Centre, actuellement en grève. Lundi matin, le chef national du Syndicat canadien de la fonction publique, qui compte 627 000 membres, a manifesté aux côtés de dizaines de sympathisants devant les bureaux de l’Église unie à Burnaby.

Les 30 membres de la section locale 608 du SCFP employés au Naramata Centre, une propriété de l’Église unie du Canada, sont en grève depuis trois mois. Le centre avait tenté de congédier son personnel dévoué et de sous-traiter ses tâches. Le centre argue qu’il est embêté par des problèmes financiers, mais il refuse les solutions qu’ont avancées les employés et le syndicat.

M. Moist a déclaré devant les manifestants que l’Église unie devait maintenant intervenir dans le dossier et négocier ouvertement et équitablement avec les employés du centre : « Nous soutiendrons ces travailleurs jusqu’à ce qu’ils décrochent une convention collective équitable. Nous durerons un jour de plus que tout employeur, n’importe où au Canada, qui cherche à faire accepter un recul à nos membres et à sous-traiter leurs emplois. »

M. Moist a souligné l’ironie de devoir traiter l’Église unie comme un adversaire plutôt qu’un allié : « Pendant 40 ans, nous avons été aux côtés de l’Église unie, dans diverses coalitions et campagnes de justice socioéconomique. Franchement, nous sommes choqués de voir l’Église tenter de traiter ses employés si mal. »

Le SCFP représente le personnel du Naramata Centre depuis 40 ans. De plus, il a régulièrement utilisé le centre comme lieu de retraite pour ses activités éducatives et ses colloques, comme plusieurs autres syndicats britanno-colombiens.

Les 85 000 membres du SCFP en Colombie-Britannique sont derrière les employés du Naramata Centre, a déclaré le président du SCFP-C.-B., Mark Hancock : « Le mouvement ouvrier a œuvré aux côtés de l’Église unie pendant de nombreuses années. Cette église fait de grandes choses pour les causes et les organismes progressistes. Nous sommes donc mal à l’aise de piqueter devant les bureaux d’une organisation que nous respectons beaucoup, mais nous ne pouvons pas laisser cet employeur se comporter de la sorte avec nos membres. »

« Ces travailleurs ont besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls, a déclaré Jim Sinclair, président de la Fédération du travail de la C.-B. Tous les syndiqués de la province sont avec vous. Votre lutte est aussi la nôtre; nous ne cesserons pas tant que nous n’aurons pas remporté la victoire. »

Le Naramata Centre a choisi de voir ces fidèles employés, qui l’ont aidé à traverser quelques crises au fil du temps, comme la source de ses problèmes financiers, au lieu d’en faire une partie de la solution.

Colin Drought, membre du SCFP 608, est cuisinier au Naramata depuis 20 ans. Si sa femme et lui ont choisi de fonder une famille, c’est en partie à cause de son emploi au Naramata : « J’adore mon boulot ; je ne veux pas qu’il soit sous-traité. Tout ce que nous demandons, c’est un traitement équitable et la possibilité de continuer à apporter notre contribution à un centre que nous aimons. »

M. Moist rejoindra les membres du SCFP 608 sur le piquet de grève à Naramata le mardi 12 août 2014.

Vous trouverez des photos de la manifestation dans l’album du SCFP-C.-B.