Les syndicats représentant les cols blancs et les cols bleus de la Ville de Prince Albert ont été informés de la suppression de plus de 20 postes occupés par des membres du SCFP.

« Au cours des récentes délibérations budgétaires, la Ville a assuré au public que son principal objectif était de réduire au minimum les répercussions budgétaires sur la population, sans compromettre les services existants », affirme Cara Stelmaschuk, secrétaire de séance du SCFP 882. « Personne n’a vu venir ces licenciements, qui vont à l’encontre de ce qui a été dit au personnel comme au public au cours des délibérations budgétaires. »

On a offert à tout le personnel de la Ville une indemnité forfaitaire, encourageant ainsi les départs à la retraite anticipés. Le syndicat craint que les réductions de personnel aient une incidence négative sur les services municipaux.

« Nos membres sont des employé(e)s dévoué(e)s du secteur public et on croit en l’importance de maintenir des services indispensables pour le bien-être de la communauté », précise Leslie Mourot Bartley, présidente du SCFP 160. « Nos membres doivent déjà se démener avec des moyens dérisoires. Il ne fait aucun doute que ces réductions se feront au détriment de la qualité des services. »

Le SCFP 882 représente les cols blancs de la Ville de Prince Albert, qui travaillent notamment pour l’administration, les technologies de l’information, l’application des règlements, l’inspection des bâtiments, les loisirs et les arts.

Le SCFP 160 représente le personnel des stations de traitement de l’eau potable et des eaux usées, du service d’assainissement, des parcs et loisirs, de la voirie, de l’entretien de l’aéroport, des patinoires et des cimetières, en plus des concierges de toutes les installations municipales et des mécanicien(ne)s du parc automobile.