« L’Université Brock se prépare à accueillir le plus grand nombre d’étudiants et étudiantes de première année de son histoire. Son financement est stable. Pourtant, l’Université choisit de rogner sur les gains de ses employés et employées au lieu de nous faire une offre équitable qui garantirait des services ininterrompus », a déclaré Ken McClelland, président du SCFP 1295.
« L’offre finale de l’Université Brock ferait en sorte que le personnel chargé de la gestion des installations prenne encore plus de retard chaque année », a-t-il poursuivi. « Compte tenu un taux d’inflation de 8 %, nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Nous nous battrons pour une augmentation raisonnable qui reflète la valeur du travail que nos membres effectuent chaque jour à l’Université ».
Après des mois de négociation, les pourparlers contractuels entre l’Université Brock et le syndicat ont été rompus en raison du refus de l’Université d’offrir plus de 2,5 % comme augmentation salariale annuelle à ses 150 employés et employées chargé(e)s de la gestion des installations. Le syndicat revendique 3,75 %.
Selon les calculs du SCFP, accéder à la demande du syndicat coûterait à l’Université Brock entre 70 000 $ et 100 000 $ par année, sur un budget de fonctionnement total de plus de 350 millions de dollars.
M. McClelland a souligné que « la différence représente moins de 0,03 % du budget de l’Université. Alors pourquoi risque-t-elle un début d’année académique sans heurts, sans parler de la bonne volonté d’une main-d’œuvre expérimentée et dévouée, pour ce qui est un montant insignifiant pour une institution de cette taille? »
L’Université Brock compte environ 150 employés et employées permanent(e)s et occasionnel(le)s chargé(e)s de la gestion des installations, notamment des concierges, des jardiniers et des gens de métier qualifiés. Dans l’ensemble, leurs salaires et avantages sociaux ne représentent que 2,4 % du coût total de fonctionnement de l’Université.
Depuis la pandémie de COVID, les étudiants et étudiantes, leurs familles et les travailleurs et travailleuses sont encore plus conscient(e)s du rôle que joue la gestion des installations pour faire de l’Université Brock un endroit sécuritaire pour apprendre et travailler.
« L’Université compte sur les services essentiels que nous fournissons. C’est pourquoi nous sommes déterminé(e)s à conclure un accord qui reflète notre valeur et respecte nos contributions ».
Vendredi dernier, à la demande du SCFP, le ministère du Travail a émis un « rapport de non-conciliation » qui place les deux parties en position de grève légale ou de lock-out le 22 août. L’Université Brock a accepté une seule date de négociation supplémentaire le 19 août, lorsque le syndicat et l’Université se rencontreront en présence d’un médiateur du ministère.