Camp Unist'ot'en, novembre 2012Le Syndicat canadien de la fonction publique offre sa solidarité et son soutien aux membres de la nation des Wet’suwet’en en Colombie-Britannique.

Le SCFP est heureux qu’un affrontement avec la police ait été évité pour l’instant, mais espère que le gouvernement fédéral reconnaîtra enfin qu’il est temps de prendre des mesures concrètes en matière de réconciliation avec les peuples autochtones.

« Les Canadiens ont été choqués de voir les manœuvres agressives d’une force policière lourdement armée qui a chassé des manifestants pacifiques et bloqué l’accès des journalistes au camp d’Unist’ot’en. Nous n’accepterions jamais ce genre de comportement envers des grévistes sur une ligne de piquetage. Le droit de manifester est un droit fondamental. Le peuple Wet’suwet’en a le droit de protéger son territoire non cédé. », a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock.

Les cinq clans des Wet’suwet’en n’ont jamais signé de traité avec le Canada et n’ont jamais cédé leur territoire situé dans le centre de la Colombie-Britannique. Pendant presque une décennie, les chefs héréditaires des Wet’suwet’en ont maintenu des postes de contrôle et des camps afin d’empêcher tout développement sur leur territoire sans leur consentement. La semaine dernière, des policiers lourdement armés ont commencé à démanteler ces points de contrôle et à refouler de force ceux qui défendaient leurs terres pacifiquement.

« Si le premier ministre Trudeau et son gouvernement sont vraiment engagés envers la réconciliation, la Déclaration des Nations Unies et l’amélioration des relations avec les peuples autochtones, il est temps de le montrer », a ajouté le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.

Photo: Unist’ot’en Camp Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 2.0 Générique.