Le SCFP, le plus grand syndicat du Canada, affirme que la manière dont le gouvernement Ford piétine les droits des travailleurs et des travailleuses en Ontario devrait être un signal d’alarme et un appel à la résistance pour l’ensemble des syndicats au Canada.
Plus tôt aujourd’hui, le président national du SCFP, Mark Hancock, et la secrétaire-trésorière nationale, Candace Rennick, ont participé à une réunion d’urgence avec toutes les présidences des sections locales du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) du SCFP pour examiner la dernière offre du gouvernement Ford.
« Il s’agit d’un appel à la résistance pour les syndiqués et syndiquées, les travailleurs et travailleuses, et tout le monde qui croit encore aux droits garantis par la Charte partout au pays. On ne parle pas uniquement du personnel de soutien scolaire, mais des droits de tous les travailleurs et travailleuses. Le message de nos dirigeantes et dirigeants en Ontario est clair : nos membres sont unis, ils ont l’intention de se battre et le plus grand syndicat du Canada sera à leurs côtés », a déclaré Mark Hancock.
« Le moment est venu de nous demander quel genre de syndicat nous voulons être, face à la pire mesure législative que jamais imposée au mouvement syndical. Nos membres ont parlé : ils sont prêts à se battre. Ils ne font pas partie du plus grand syndicat du pays pour rien. Nous allons les soutenir aussi longtemps qu’il le faudra », a affirmé Candace Rennick.
Le SCFP reconnaît le travail acharné du comité central de négociation du CSCSO. Celui-ci a fait de son mieux pour parvenir à une entente négociée malgré l’intransigeance et la mauvaise foi du gouvernement Ford.
Les membres du SCFP sont reconnaissants de l’élan de soutien émanant de toutes les collectivités de l’Ontario et d’ailleurs au pays, particulièrement de la part des parents.