Le SCFP 882, le syndicat des cols blancs de la Ville de Prince Albert, actuellement en grève, a écrit au ministre des Relations de travail et de la Sécurité au travail pour réclamer la nomination d’une médiatrice ou d’un médiateur spécial afin de résoudre le conflit de travail avec son employeur.
La convention collective entre les parties est échue depuis le 31 décembre 2021. Les négociations ont commencé en décembre 2022, mais il n’y a eu que huit réunions depuis, dont certaines n’ont pas duré plus d’une heure. On n’a discuté des questions pécuniaires qu’à deux reprises et, là encore, à peine plus d’une heure chaque fois.
« Le syndicat croit qu’un tiers impartial, chevronné en matière de relations de travail, de négociations et de médiation, saura amener les parties à un règlement », a déclaré Mira Lewis, conseillère nationale du SCFP. « Garder les travailleuses et les travailleurs sur la ligne de piquetage, pendant que la communauté est privée des ressources et des programmes fournis par les cols blancs, c’est déraisonnable, surtout que les positions des parties ne sont pas si éloignées que ça. »
En effet, du côté des salaires, les parties sont à 1 % d’écart, le syndicat demandant 12 % et l’employeur refusant d’offrir plus de 11 %. Selon les chiffres de ce dernier, la différence représente moins de 50 000 $ dollars par année pour le budget municipal.
Le 7 septembre 2023, l’employeur a accepté de fournir des coûts au syndicat, ce qui n’avait pas été fait auparavant, et d’examiner une nouvelle proposition syndicale. Le syndicat a produit une nouvelle proposition de règlement, même si les chiffres n’étaient pas complets, mais l’employeur n’en a pas tenu compte. Il refuse de reprendre les négociations, à moins que le syndicat n’accepte une offre rejetée à deux reprises.
Le syndicat a débrayé le 11 septembre. Cette grève générale a des répercussions sur les services à l’hôtel de ville, au centre des arts EA Rawlinson, à la piscine Frank Dunn, à l’Alfred Jenkins Field House et au centre Art Hauser.