Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs enseignants de l’Université de Victoria (composante 3 du SCFP 4163) et le conseil d’administration de l’université ont ratifié une nouvelle convention collective. Celle-ci, conclue le mois dernier à la table de négociation, couvre plus de 400 chargé(e)s de cours et professeur(e)s d’interprétation musicale.
« Cette convention collective renouvelée apportera des améliorations concrètes aux conditions de travail des membres de la composante, en plus d’aider grandement certains des membres les plus précaires de notre communauté universitaire », explique Greg Melnechuk, travailleur à l’Université de Victoria et président du SCFP 4163.
La convention collective de trois ans, en vigueur rétroactivement du 1er mai 2022 au 30 avril 2025, comprend des augmentations salariales générales annuelles, en plus de redresser le bas salaire de plusieurs professeures et professeurs de musique et d’ouvrir davantage de possibilités de nomination pour les chargés et chargées de cours.
Elle inclut aussi de nouvelles dispositions pour répondre aux besoins culturels des membres autochtones, notamment un congé culturel, un congé de compassion bonifié et la possibilité pour les membres autochtones de faire appel à une personne aînée dans le processus de règlement des griefs.
« Ces changements sont nos premiers pas vers la décolonisation de notre convention collective, précise M. Melnechuk. J’espère que nous pourrons, avec l’université, bâtir sur ces acquis par la suite pour faire de nos campus des endroits plus sûrs et plus agréables pour la main-d’œuvre autochtone. »
La composante 3 est l’une des trois composantes représentées par le SCFP 4163 à l’Université de Victoria, qui compte plus de 1 500 membres. Les trois composantes assurent ensemble les deux tiers de l’enseignement à l’université. Ses membres sont assistants d’enseignement, chargés de cours, professeurs de langue seconde, préposés à la vie en résidence, assistants culturels, etc.