Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

TORONTO, ONT. – Aujourd’hui, le comité de négociation du Syndicat des employés municipaux de Toronto (section locale 416 du SCFP) s’est dit surpris et déçu d’apprendre par les médias que la Ville de Toronto a réclamé au ministère du Travail un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation. La section locale 79 du SCFP a réagi en réclamant la même chose.

 

Ce geste de la Ville déclenche, pour les deux sections locales, le compte à rebours au terme duquel les parties seront en position du déclencher un conflit de travail légalement.

 

« En réaction à la demande de la Ville dans les négociations avec le SCFP 416, explique le président du SCFP 79, Tim Maguire, nous avons décidé de faire la même demande dans le dossier du SCFP 79, les deux syndicats faisant face aux mêmes demandes de compressions. Nous allons donc coordonner nos actions dans ces deux dossiers. »

 

« Avec ce geste, la Ville fait encore preuve de mauvaise volonté dans ses négociations », ajoute Matt Alloway, porte-parole du SCFP 416 et membre de l’équipe de négociation. Depuis l’envoi de l’avis de négocier en octobre dernier, la Ville a rencontré les négociateurs du SCFP 416 pendant 15 heures en tout. « Pas étonnant, poursuit-il, que les parties soient si éloignées d’une entente; comment voulez-vous qu’on négocie si la Ville n’est pas là? Aujourd’hui, il est clair qu’elle n’a pas l’intention de négocier. »

 

Selon MM. Maguire et Alloway, les compressions exigées par la Ville affecteraient toutes les facettes des conventions collectives. « La dernière ronde de négociations, en 2012, a été très ardue, rappelle M. Maguire. La Ville nous avait imposé plusieurs compressions importantes, mais ce n’est rien comparativement à cette fois-ci. »

 

Les deux syndicats demeurent résolus à négocier des conventions collectives justes et raisonnables qui offriront de bons emplois stables qui permettront de fournir des services de qualité. « Personne n’a envie d’une perturbation des services si on peut l’éviter, précise M. Alloway, mais nos membres sont déterminés. Ils suivent la situation de près. Et notre comité de négociation sait que nos membres n’approuveront pas une convention collective qui déstabiliserait encore plus les emplois et qui les empêcherait d’offrir aux Torontois des services à la hauteur de leurs attentes. »

 

Pour en savoir plus, contactez :

Cim Nunn : 416-627-7695

Katrina Miller : 647-272-5024

Kevin Wilson, service des communications du SCFP : 416-821-6641