Consœurs et confrères,
Le début de la nouvelle année a été très fertile en enjeux et événements touchant les travailleuses et travailleurs. Une bonne et heureuse année en retard à tous et chacun de vous.
Un petit nombre de grèves/lock-outs difficiles se sont poursuivis en Colombie-Britannique et à Terre-Neuve et Labrador. Les 43 travailleurs municipaux de Happy Valley-Goose Bay à Terre-Neuve et Labrador, membres de la section locale 2019 du SCFP, ont été mis en lock-out le 13 janvier 2015, parce qu’ils refusaient de faire des concessions à leur régime de retraite. Nos membres sont demeurés fermes et les demandes de concessions ont été retirées à la mi-février.
Sur la scène nationale, la Cour suprême du Canada a rendu deux décisions importantes. La première confirmait le droit à la syndicalisation du personnel de la GRC et la deuxième était la décision très attendue dans la cause de la Fédération du travail de l’Alberta, décision dans laquelle la cour affirme que le droit de grève est protégé par l’article 2(d) de la Constitution du Canada (plus de détails sur ces jugements dans mon rapport).
Sur la scène internationale, après plus de 50 ans de guerre froide, les États-Unis ont fait les premiers pas vers une normalisation des relations avec Cuba, incluant la libération de prison des trois derniers membres des Cuban Five. En Grèce, le parti Syriza a pris le pouvoir en janvier avec une plateforme anti-austérité.
Oxfam international a publié un nouveau rapport sur l’accroissement des inégalités. On y dit que la richesse des 80 personnes les plus riches de la terre a doublé depuis 2009. D’ici 2016, le 1 pour cent des plus riche possédera plus de richesses que les 99 pour cent restant de la population mondiale.
En février, près de 500 délégués et membres du personnel du SCFP se sont réunis à Winnipeg à l’occasion de notre 2e Conférence nationale des droits de la personne. L’orateur invité, le député québécois du NPD, Romeo Saganash, a demandé instamment à notre syndicat de continuer à réclamer une enquête publique sur les quelque 1 200 cas de femmes et filles autochtones tuées ou disparues.
Alors que nous entamons l’année 2015, je veux vous remercier une fois de plus, vous les militants et membres du personnel du SCFP pour vos efforts constamment renouvelés au nom de nos membres et de notre grand objectif de justice sociale pour tous.