Les représentants du SCFP sont abasourdis par les recommandations d’Avis Glaze pour le système scolaire provincial. Celles-ci vont pousser le gouvernement libéral McNeil à répéter les erreurs qu’il a commises dans la santé.
« Nous ne sommes pas surpris que le rapport commandé par le gouvernement soit en phase avec la motion adoptée à l’AGA 2016 du Parti libéral en vue de créer deux conseils scolaires provinciaux », explique la présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse, Nan McFadgen.
« Néanmoins, de notre point de vue, cette recommandation n’améliorera pas le système scolaire, ajoute-t-elle. Passer à un système à deux conseils, c’est faire fausse route. On n’a qu’à repenser à 2014 et à la fusion dans le secteur des soins actifs qu’a entraînée la Loi sur les autorités de la santé. »
« Le “super conseil” des Libéraux est un échec, lance-t-elle. Il devait simplifier les processus et permettre des économies, améliorer la qualité et l’accessibilité des soins. Dans les faits, la nouvelle structure des soins de santé fait souffrir les communautés de toute la province. »
« Le projet libéral n’a fait que troubler les relations patronales-syndicales, sans améliorer les soins en quoi que ce soit, résume Mme McFadgen. Même que les listes d’attente et la pénurie de médecins se sont aggravées dans le nouveau système. »
« Le SCFP est d’avis que nos enfants sont trop importants pour qu’on puisse refaire cette erreur avec le système scolaire, renchérit Grant Dart, coordonnateur du secteur scolaire au SCFP. Le SCFP continuera de soutenir un réseau de conseils scolaires locaux dont les conseillers sont élus par les citoyens qu’ils représentent. Ces gens connaissent mieux que quiconque les besoins des communautés, des élèves et de leurs parents. »