Le 6 août, le président national du SCFP, Mark Hancock, a transmis un message de soutien et de solidarité au nom des 680 000 membres du SCFP de partout au Canada, afin d’encourager les employés municipaux de Placentia, T.-N.-L, à persévérer, alors qu’ils entreprennent leur quatrième semaine de grève. « Dans chaque collectivité du pays, comme ici à Placentia, nous œuvrons à protéger ce que plusieurs générations de travailleurs et travailleuses ont réussi à négocier, comme de bons régimes de retraite et des salaires décents », a déclaré M. Hancock.
« Le SCFP national est là pour soutenir les membres du SCFP 1761, que ce soit sur la ligne de piquetage ou via notre Caisse nationale de grève. Si je suis ici aujourd’hui, c’est aussi pour rappeler au maire et au conseil municipal qu’ils ne font pas seulement face à ces 15 membres, mais à l’ensemble de notre syndicat national. »
M. Hancock s’est rendu à Placentia pour participer à une activité de reconnaissance et à un barbecue communautaire, ainsi que pour faire un versement à la Caisse de grève de la section locale. Organisée par le SCFP 1761, l’activité visait à remercier les nombreux résidents et amis qui ont soutenu les grévistes pendant cette ronde de négociations difficile. Des messages de solidarité et de soutien ont aussi été transmis par la présidente du SCFP-T.-N.-L, Sherry Hillier, par la présidente de la Fédération du travail de T.-N.-L, Mary Shortall, et par plusieurs leaders syndicaux de partout au pays.
« Contrairement à ce que dit le maire, le SCFP est prêt à rencontrer l’employeur en tout temps et à négocier les conditions de la convention collective », a affirmé le président du SCFP 1761, Gerry Quilty.
« Nous avons parlé au conciliateur aujourd’hui, et il nous a dit que puisque l’employeur refuse de bouger, il est probablement inutile de planifier une séance de négociation à ce moment-ci », a ajouté Mark Cunningham, conseiller syndical du SCFP.
« Nous ne demandons pas une augmentation de salaire, mais une hausse correspondant au coût de la vie; ce qui implique que notre salaire demeurera proportionnellement le même, a rappelé M. Quilty. Une hausse ne correspondant pas au moins au coût de la vie signifierait un recul salarial bien réel pour nous et nos familles. »
« Le maire mène une campagne de peur en faisant croire aux résidents que les taxes vont augmenter si des hausses salariales sont offertes. Pourtant, les conventions collectives précédentes n’ont pas entraîné de hausses de taxes, a souligné M. Cunningham. Aussi, le maire affirme qu’il faut embaucher des consultants externes parce que les membres du conseil manquent d’expérience en négociation, alors qu’il a lui-même déjà fait partie d’une équipe de négociation pour la Ville par le passé. »
« Nous voulons surtout dire aux résidents de Placentia que nous avons toujours été prêts à poursuivre les négociations, et nous continuerons de l’être, indépendamment de la grève », a conclu M. Quilty.