Les travailleuses et les travailleurs qui ont sorti Sault Ste Marie des énormes tempêtes de neige du temps des Fêtes se sont prononcés en faveur d’une grève, si nécessaire, pour obtenir l’augmentation de salaire dont ils ont besoin pour faire face à la hausse prononcée du coût de la vie et dont la Ville a besoin pour retenir et recruter du personnel.
Le 4 janvier, les employées et employés des travaux publics de Sault ont voté à l’unanimité en faveur de la grève.
« Tout au long des tempêtes, rien n’a dû être fermé à Sault Ste Marie, et c’est grâce aux équipes hivernales de la Ville, qui sont composées de membres du SCFP », explique Marco Niro, président de la section locale 3 du SCFP. « Les équipes de déneigement ont vraiment tout donné, même si elles manquaient de personnel. »
« Pendant quatre jours, nous avons enlevé la neige sur 24 000 kilomètres de routes et de trottoirs pour permettre aux gens de se déplacer. Cette distance représente quatre allers-retours à Key West, en Floride. Même maintenant, le déneigement se poursuit 24 heures sur 24, sept jours sur sept, pour ouvrir les rues à leur largeur normale. »
La convention collective de ces membres expire le 31 janvier. Leur comité de négociation a déposé une demande de conciliation le 3 janvier. Cela signifie que le ministère du Travail nommera une conciliatrice ou un conciliateur qui rencontrera le comité de négociation syndical et la direction municipale pour les aider à conclure une convention collective.
« Au cours de chacune des quatre dernières années, nos membres n’ont eu que deux pour cent ou moins d’augmentation, raconte M. Niro. L’inflation, qui a atteint parfois huit pour cent l’année dernière, a déjà rongé ces augmentations, ce qui signifie que mes collègues et moi ne sommes pas plus avancés qu’en 2019, tandis que le coût des produits de base comme la nourriture et l’essence a considérablement augmenté. »