Les aides-éducatrices et aides-éducateurs, les concierges, les bibliothécaires scolaires et les secrétaires de la Division scolaire Lord Selkirk, au Manitoba, se préparent à exercer des moyens de pression, le conseil scolaire ayant refusé d’offrir un contrat de travail équitable. C’est ce qu’affirme le SCFP 1522, qui représente environ 300 employées et employés de soutien.
Environ 21 concierges et préposé(e)s au nettoyage de la division scolaire de Rolling River, représentés par le SCFP 1630, sont également en position de grève, 93 pour cent d’entre eux étant en faveur d’un débrayage.
« Le personnel de soutien scolaire de la division Lord Selkirk a été en première ligne tout au long de la pandémie pour assurer la sécurité de nos enfants et il a consacré chaque instant à soutenir l’éducation de nos élèves », explique Karen Sinnock, présidente du SCFP 1522. « Les parents et la collectivité savent que ces gens sont précieux, mais le conseil scolaire refuse de reconnaître leur valeur. »
Le SCFP 1522 organisera des piquets d’information au cours des prochaines semaines pour sensibiliser l’ensemble de Selkirk au refus du conseil de reconnaître le personnel de soutien scolaire.
Le SCFP 1522 et le SCFP 1630 réclament la même entente de quatre ans que les enseignantes et enseignants manitobains ont obtenu : 1,6 pour cent, 1,4 pour cent, 0,5 pour cent et un ajustement au coût de la vie.
Vingt-quatre sections locales du SCFP ont déjà conclu cette entente avec des divisions scolaires du Manitoba au nom du personnel de soutien.
« Le personnel de Rolling River se sent méprisé et sous-estimé; il estime ne mériter rien de moins que ce que de nombreux autres employées et employés scolaires manitobains ont reçu à la table de négociation », explique Kevin Jay, président du SCFP 1630.
Le SCFP 1522 et le SCFP 1630 ont obtenu un mandat de grève de leurs membres et s’affairent à préparer des moyens de pression.