Une centaine d’employés de bureau occasionnels et à temps partiel de l’hôpital Toronto Western ont choisi d’améliorer leurs conditions de travail et d’accroître leur sécurité d’emploi en se joignant au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Pour justifier leur décision, ils ont mentionné le besoin d’un processus de dotation juste et équitable, d’un horaire prévisible et cohérent, d’une sécurité d’emploi et de la fin des horaires à temps plein pour les contrats occasionnels sans avantages sociaux ni protection.
« Tous les travailleurs hospitaliers méritent la protection d’une représentation syndicale », déclare Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO-SCFP). « Ces travailleurs à temps partiel et occasionnels sont parmi les plus précaires du secteur de la santé. Ils ont choisi le SCFP parce qu’ils ont vu ce que nous avons fait pour les autres travailleurs hospitaliers de la province. Ils savent que le SCFP préconisera des emplois plus stables et à temps plein, ce qui améliorera les soins aux patients. »
Le CSHO-SCFP est le plus grand syndicat hospitalier en Ontario. Il représente 40 000 travailleurs dans 60 hôpitaux de la province, y compris des centaines de travailleurs du University Health Network dont fait partie le Toronto Western.
« Les travailleurs des hôpitaux ontariens savent que nous entrons dans une période d’incertitude, ajoute M. Hurley. Le nouveau gouvernement met de l’avant un programme de réduction des coûts qui aura une incidence sur le financement des hôpitaux et les soins aux patients. Le meilleur moyen pour ces travailleurs de se protéger et de défendre la qualité des soins de santé consiste à rejoindre un syndicat hospitalier qui défendra les services publics et protégera les droits des travailleurs. »