Un diplômé examine les factures de dettes d'étudesLe SCFP se réjouit de l’intention du NPD d’éliminer les intérêts sur les prêts étudiants actuels et à venir.

C’est une excellente nouvelle pour les étudiants qui doivent payer des frais de scolarité élevés avec de maigres revenus, compte tenu de la stagnation du salaire minimum. C’est aussi une excellente nouvelle pour les jeunes diplômés qui doivent rembourser leur dette, tout étant confrontés à la réalité du travail précaire et au manque généralisé de logements abordables.

Selon une enquête du Consortium canadien de recherche sur les étudiants universitaires réalisée en 2015, la moitié des diplômés de cette année-là avaient une dette étudiante moyenne de 26 819 dollars. Le paiement des intérêts sur ce genre de dette peut atteindre 10 000 dollars sur une période de 10 ans. En fait, les intérêts sur la dette étudiante sont si élevés qu’au cours des quatre dernières années, le gouvernement libéral a amassé la somme de 3 milliards de dollars en intérêts grâce au remboursement des prêts étudiants.

Le NPD s’engage aussi à remplacer les prêts étudiants par des bourses non remboursables, une étape importante vers la gratuité de l’éducation postsecondaire.

Le SCFP a demandé à tous les partis de faire de l’éducation postsecondaire abordable et accessible une priorité électorale. À ce jour, seul le NPD a présenté un plan concret pour s’attaquer à cet important enjeu.