Après avoir assisté à l’élimination de plus de la moitié des postes d’un organisme améliorant la qualité des bibliothèques ontariennes, le président du SCFP 4705 a appelé les citoyens du nord de l’Ontario à exercer une pression massive sur le gouvernement Ford avant que celui-ci ne fasse plus de dégâts.
« Le gouvernement Ford prétend que les pertes qu’il inflige sont le résultat de choix faits par d’autres », explique Mike Bellerose, président du SCFP 4705, le syndicat des employés de Service des bibliothèques de l’Ontario - nord (SBO-nord). « C’est totalement faux. »
« On détruit les moyens de subsistance de nos membres, poursuit-il. Les services essentiels dont dépendent les communautés isolées, rurales et autochtones disparaissent. La responsabilité en incombe uniquement à Doug Ford et aux autres occupants actuels de Queen’s Park. J’appelle les habitants du Nord à se faire entendre dans leur communauté, dans les bureaux de circonscription des députés et dans la rue. »
Depuis 30 ans, SBO-nord et son homologue du sud (SBO-sud) apportent un soutien essentiel aux bibliothèques municipales de la province en coordonnant un programme de prêt entre bibliothèques et d’autres services qui améliorent considérablement la qualité de l’offre dans les établissements ontariens.
À la suite du dépôt du budget provincial, le 11 avril, le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l’Ontario a informé la direction de SBO-nord et SBO-sud que leur budget était réduit de moitié.
Chez SBO-nord, cinq des onze employés à temps plein ont reçu un avis de mise à pied, tandis qu’un sixième verra son poste rétrogradé à un emploi à temps partiel.
« Ces compressions ont peut-être décimé nos membres, mais elles ont également renforcé notre détermination à nous opposer à un gouvernement qui est clairement déconnecté des besoins de ses électeurs, prévient M. Bellerose. Nous espérons que d’autres citoyens du nord de l’Ontario partagent notre détermination. »
Il a exhorté les résidents, tout particulièrement les communautés représentées par un député du Parti progressiste-conservateur, à « faire pression sur leur élu pour mettre fin à un programme destructeur qui n’est clairement pas “pour le peuple” ».