Le SCFP est convaincu que la mise à jour économique fédérale d’aujourd’hui ne va pas assez loin pour rendre la vie plus abordable dans un contexte où l’inflation est à son plus haut sommet en 40 ans. Le SCFP demande donc au gouvernement fédéral de prendre ses responsabilités au sérieux en aidant davantage les travailleuses, les travailleurs et leurs familles. Le SCFP souligne qu’en faire trop peu risque de plonger le Canada dans une récession encore plus grave.

« Les libéraux doivent prendre des mesures audacieuses pour aider les travailleuses, les travailleurs et leurs familles à encaisser l’impact violent de l’inflation », a affirmé le président national du SCFP, Mark Hancock.

« Les entreprises se sont comportées comme des bandits pendant la pandémie. Maintenant, elles profitent de l’inflation record. Nous n’acceptons tout simplement pas que les travailleuses et les travailleurs aient à supporter le fardeau d’une énième crise économique », a-t-il ajouté.

Les profits après impôt des entreprises sont à leur plus haut niveau depuis les années 1960. Selon le SCFP, le moment est venu d’instaurer un impôt sur les bénéfices exceptionnels, comme l’ont fait le Royaume-Uni et certains pays européens, afin d’atténuer le choc pour les travailleuses, les travailleurs et leurs familles qui ont déjà de la difficulté à joindre les deux bouts.

« Les travailleuses et les travailleurs ont traversé tellement de choses au cours des deux dernières années et demie. La classe ouvrière mérite tellement mieux que des demi-mesures de la part du gouvernement fédéral lorsque les temps sont durs », a ajouté la secrétaire-trésorière nationale du SCFP, Candace Rennick. Elle a souligné que le moment est venu d’investir dans l’économie des soins, notamment pour remédier à la pénurie critique de personnel.