En appui à ses consœurs et confrères du port de Montréal, le Conseil provincial du secteur des communications (CPSC) du SCFP dénonce sans réserve la stratégie de « dictature patronale » prônée par l’Association des employeurs maritimes (AEM) dans son conflit qui l’oppose au syndicat.
« À quoi servent toutes ces lois qui encadrent les relations de travail si chaque fois qu’un employeur négocie avec un syndicat organisé, le gouvernement vient à sa rescousse par le dépôt de lois spéciales? », se questionne Tulsa Valin-Landry, président du CPSC.
« Depuis le début de ces négociations, l’employeur utilise tactique après tactique afin d’étirer le tout et de ne pas réellement négocier, sachant très bien qu’au bout du compte, le gouvernement viendra le sauver », de conclure celui-ci.
« Même la Cour suprême a reconnu l’importance du droit de grève dans l’équilibre des forces lors d’une négociation. Pourquoi alors ce gouvernement, qui se targue d’être moderne et de vouloir améliorer le Code canadien du travail, prend-il position contre les travailleuses et les travailleurs? Ce comportement est inacceptable et doit être dénoncé par tous ceux et celles qui croient en notre démocratie sous toutes ses formes », mentionne Steve Bargone, conseiller et coordonnateur du secteur des communications au SCFP.