Afin d’éviter une grève et de continuer à servir la population du Grand Sudbury, les employé(e)s de la Ville demandent au conseil municipal de se réunir plus tôt pour permettre la conclusion d’une entente, affirme le SCFP 4705.
« L’employeur ne démord pas de ses demandes déraisonnables, comme des horaires injustes qui pourraient mettre en danger la population de Sudbury, et l’imposition d’heures supplémentaires à des gens à bout de souffle. On pourra déclencher une grève dès le 9 août », explique Bryan Keith, président du SCFP 4705, qui représente l’unité des quelque 500 cols bleus. « On veut continuer d’offrir à la communauté les services dont elle a besoin : c’est pourquoi on demande au conseil municipal de se réunir plus tôt que prévu pour régler le dossier. »
Il revient au conseil municipal de Sudbury de fixer le mandat et l’orientation de l’équipe de négociation patronale. Il a le pouvoir de se ranger du côté des cols bleus en retirant de la table les demandes de l’employeur. Mais puisqu’il ne siège pas avant le 15 août, le syndicat l’encourage à devancer sa réunion avant l’importante séance de médiation qui aura lieu le 8 août afin qu’une entente soit conclue et qu’aucun service ne soit interrompu.
« On n’hésitera pas à débrayer pour que l’employeur retire ces demandes déraisonnables, mais on préférerait obtenir un bon contrat avant la date limite et offrir nos services essentiels à la communauté », ajoute Max Lafontaine, vice-président du SCFP 4705.
Ce samedi, de 9 h à 14 h, les membres seront au marché d’été de VIA Rail au 233, rue Elgin pour distribuer des prospectus et discuter avec le public de leurs services, de leurs négociations et de leur désir de régler la situation avant d’en arriver à une grève.