Il y a un an, les Canadiens qui militent en faveur de la réduction de la pauvreté ont bien accueilli l’engagement du nouveau premier ministre de développer et de mettre en œuvre une stratégie nationale de réduction de la pauvreté. Or, un an plus tard, rien n’a changé. Un Canadien sur dix a toujours de la difficulté à subvenir aux besoins fondamentaux que bien des gens tiennent pour acquis, comme manger, se loger et se vêtir. « Rien ne justifie qu’il y ait encore des laissés pour compte dans un pays aussi riche que le Canada. Il est temps pour le gouvernement fédéral de tenir promesse et de s’attaquer à la pauvreté et aux inégalités. Nous sommes heureux de présenter des recommandations qui permettront au gouvernement de livrer la marchandise », a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock.
Dans ses recommandations, le SCFP souligne l’importance d’adopter un plan aux objectifs concrets, assorti de cibles quantifiables et d’un échéancier clair. Il suggère aussi de bonifier les programmes d’aide aux personnes vulnérables (garderies, soins de santé, éducation postsecondaire), en plus de noter que ces programmes doivent continuer à bénéficier d’un financement public. « La création d’un régime universel de garderies publiques, de qualité et sans but lucratif, contribuerait aussi grandement à la réduction de la pauvreté au pays », a ajouté le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.
Le SCFP est convaincu que l’élimination de la pauvreté et la réduction des inégalités favoriserait la construction d’un pays plus prospère, plus équitable et plus durable. Nous sommes donc prêts à aider le gouvernement fédéral à mettre en place une stratégie efficace et concrète de lutte à la pauvreté, une stratégie qui fera une différence énorme pour des millions de Canadiens.