La province de l’Ontario doit immédiatement augmenter le nombre des tests et rechercher les personnes exposées à des contacts pour maintenir la sécurité et créer des emplois, selon le SCFP-Ontario.
Aujourd’hui, l’Ontario a annoncé, pour la troisième journée d’affilée, une augmentation des nouveaux cas de COVID-19, et pour la cinquième journée d’affilée, un nombre de tests inférieur à son objectif de 16 000 tests par jour. La capacité de tests de la province est de 20 000 par jour.
Cette nouvelle fait suite à l’annonce par la province de la première phase de réouverture.
« Sans respecter le nombre adéquat de tests chaque jour et sans effectuer la recherche des contacts, le nombre des cas de la COVID-19 va augmenter dans nos collectivités, et nous ne pourrons plus contrôler sa propagation », a déclaré Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Nous avons besoin de plus que des paroles de la part du premier ministre Ford. Le gouvernement provincial doit immédiatement augmenter le financement des autorités de santé publique locales et des municipalités, en plus de leur fournir un soutien dans leur rôle de gestion du travail crucial qu’ils doivent effectuer sur le terrain, dans nos collectivités. »
Cela aurait également pour avantage de créer des emplois, en rappelant les travailleurs de première ligne des municipalités qui ont été mis à pied, et en recrutant des Ontariens pour faire la recherche des contacts, selon le SCFP-Ontario.
Étant donné les récents rapports sur le fait que la province n’a pas été en mesure de tenir compte des deux tiers des cas de COVID-19, dont de nombreux ayant probablement été causés par la propagation de la maladie dans la collectivité, la nécessité d’effectuer la recherche des personnes qui ont été exposées à des contacts est plus importante que jamais. D’autres provinces, comme la Colombie-Britannique et l’Alberta, ont été en mesure de recueillir les renseignements nécessaires dans leur province, contrairement à l’Ontario, ce qui leur a permis de mieux contenir le virus et d’alléger de façon plus sécuritaire les mesures de fermeture.
« Nous ne pouvons pas continuer à prendre du retard par rapport aux autres régions. Nous devons investir immédiatement dans le recrutement et la formation afin de tous nous maintenir en sécurité », a déclaré Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario.