Les négociateurs de la section locale 1600 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Zoo de Toronto reprendront les négociations le 18 mai, une semaine après que la rupture des négociations a mené à une grève au plus grand zoo du Canada.
« Le seul endroit où on peut régler ce différend, c’est à la table de négociation. Je suis donc très heureuse que les deux parties aient convenu de reprendre les négociations », a déclaré Christine McKenzie, présidente de la section locale 1600 du SCFP.
Après avoir poussé les travailleurs à faire la grève il y a une semaine, la direction a fermé le Zoo juste avant le début de la haute saison.
« Le conflit peut et doit être résolu rapidement, à condition que la Ville de Toronto (propriétaire du Zoo) n’ait pas des intentions qu’elle cache au public ou au syndicat », a déclaré McKenzie.
« Notre équipe de négociation est prête à s’asseoir et à négocier un contrat équitable qui protège les bons emplois nécessaires aux collectivités et qui permettra à notre Zoo de Toronto de demeurer un chef de file mondial en recherche, en éducation et en conservation », a-t-elle ajouté.
Afin de donner aux parties la liberté nécessaire pour conclure les négociations, le syndicat ne fera plus de commentaires pour le moment.
La section locale 1600 du SCFP représente près de 400 gardiens de zoo, des horticulteurs, des gens de métiers, des préposés à l’entretien, des membres du personnel administratif et des communications, des gérants de stands et des employés d’attractions du Zoo de Toronto, le plus grand zoo au Canada et un établissement de réputation internationale dans le domaine de la recherche, de l’éducation et de la conservation.