Le programme temporaire de complément de salaire de la Saskatchewan touche à sa fin, alors que la pandémie connaît une nouvelle flambée et que la capacité des hôpitaux atteint ses limites. Selon le SCFP-Saskatchewan, le gouvernement devrait prolonger cette mesure et y inclure davantage de travailleurs de première ligne.
« Il est ridicule que la deuxième phase de ce programme prenne fin aujourd’hui », estime Judy Henley, présidente du SCFP-Saskatchewan. « Le nombre de cas de COVID-19 continue d’augmenter et les travailleurs qui fournissent des soins intensifs font face à une surcharge de travail et de stress. Mais il est encore plus ridicule que le gouvernement laisse de côté un si grand nombre de travailleurs ».
Les travailleurs de la santé, en dehors des soins de longue durée et des soins à domicile pour personnes âgées, ne sont pas admissibles au programme de complément de salaire. Même chose pour les travailleurs des foyers de groupe communautaires, des garderies agréées, des refuges d’urgence et des refuges de transition (hébergement de courte durée et de transition d’urgence), même s’ils y ont eu droit pendant la première phase.
« Les travailleurs des organismes communautaires sont en première ligne de la pandémie de COVID-19 depuis le premier jour, souligne Mme Henley. Ils se mettent en danger pour fournir des services aux Saskatchewanais les plus vulnérables. Il est temps que le gouvernement utilise le programme de complément de salaire pour reconnaître les nombreuses lignes de front de cette pandémie ».
Le SCFP Saskatchewan demande que le complément de salaire soit prolongé au-delà du 13 janvier et qu’on l’élargisse pour y inclure tous les travailleurs qui fournissent des soins pratiques en Saskatchewan.
« Le gouvernement a jugé bon de prolonger les mesures de santé publique de deux semaines, rappelle Judy Henley. J’espère sincèrement qu’il prolongera et élargira son programme de complément de salaire pour inclure tous les travailleurs de première ligne. Nous continuerons de mettre en lumière le travail important que font nos membres et d’exiger du gouvernement qu’il respecte tous les travailleurs de première ligne ».