Image of Wes George standing at a lecternLes délégués à la Conférence du SCFP-Saskatchewan sur les peuples autochtones de 2019 ont entendu un conférencier invité né et élevé en Saskatchewan qui a été témoin de l’élaboration et de l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Wes George (Kaskitew Wikihew Kapapamahat) est né à Whitewood en Saskatchewan, et vit maintenant dans la réserve Ochapowace, sur le territoire du Traité 4. Il travaille depuis plus de 29 ans pour les Nations Unies, ayant étroitement contribué à l’élaboration de cette déclaration ainsi qu’à la rédaction du rapport final de l’Étude du traité international. Parmi les nombreux faits saillants de sa carrière, notons qu’il a co-présidé la Conférence mondiale sur les peuples autochtones qui a négocié l’élaboration du Mécanisme d’experts des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

La déclaration a été adoptée par la majorité des États Membres des Nations Unies le 13 septembre 2007 et constitue donc le principal cadre international pour bâtir et maintenir les relations avec les peuples autochtones afin de reconnaître leurs droits fondamentaux. Cependant, les représentants du gouvernement conservateur du Canada ont voté contre la déclaration en 2007, et le Canada continue d’accuser un retard par rapport à d’autres pays en ce qui concerne l’adoption, la mise en œuvre et la surveillance de cette déclaration. En fait, la Commission de vérité et de réconciliation du Canada, qui a publié son rapport final en juin 2015, fait de nombreuses références à la déclaration, confirmant ainsi qu’elle établit la norme la plus complète à laquelle la réconciliation devrait se conformer. Entre-temps, les gouvernements canadiens ont été lents à se conformer à la déclaration, qui souligne les principes fondamentaux des droits des peuples autochtones, notamment : Le consentement préalable libre et éclairé, le droit de participer au processus décisionnel, l’autodétermination, la souveraineté et la reconnaissance des traités.

« Le statu quo ne fonctionne plus », a déclaré Wes George. « L’application et la surveillance des droits des peuples autochtones énoncés dans la déclaration sont la responsabilité de tous, et tous en bénéficieront, peu importe leur métier ou leur statut. »

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