Le président national du SCFP, Mark Hancock, a demandé au gouvernement fédéral de s’assurer d’inclure les travailleurs au cadre national harmonisé pour lutter contre la violence fondée sur le sexe dans les établissements postsecondaires annoncé dans son budget 2018.
Dans une lettre à la ministre de la Condition féminine Maryam Monsef, M. Hancock souligne que bon nombre des politiques en vigueur dans les établissements postsecondaires ne font pas état des employés. « Soustraire les travailleurs des politiques des établissements traitant de la violence fondée sur le sexe et du harcèlement sexuel a pour résultat de créer de l’incertitude parmi les travailleurs et d’accroître les risques pour tous les membres de la communauté », écrit-il. « Aussi, poursuit-il plus loin, les employés sont des partenaires cruciaux dans la prévention de la violence et du harcèlement. Ils sont en mesure d’identifier plusieurs des facteurs de risque pouvant donner lieu à de la violence ou du harcèlement. De tels facteurs peuvent inclure des zones non éclairées sur les campus et des comportements inquiétants dans les salles de classe ou les résidences. »
« À notre avis, conclut M. Hancock, afin d’être efficace, tout cadre national contre la violence fondée sur le sexe et le harcèlement sexuel doit s’appliquer à l’ensemble des membres d’une communauté postsecondaire : aux étudiants, aux employés et aux visiteurs. De plus, le cadre doit traiter nos membres comme des personnes entières plutôt que diviser leur identité comme étudiant de leur identité comme travailleur. Notre espoir est que vous adoptiez un cadre solide qui repose sur ces principes et nous serions heureux de pouvoir soutenir cette initiative et y contribuer. »