Photo en noir et blanc de l'Université de Montréal en hiverLes techniciens en mécanique du bâtiment et les mécaniciens en machines fixes de l’Université de Montréal ont rejeté presque à l’unanimité l’offre finale de l’employeur pour le renouvellement de leur convention collective.

Réunis hier après-midi en assemblée spéciale pour s’enquérir de l’offre finale de l’Université, les syndiqués en sont sortis outrés. Selon la partie syndicale, les dirigeants de l’université s’opposent de façon systématique à toutes les demandes syndicales, même les plus raisonnables.

« C’est complètement absurde. Une demande qui engendre des dépenses de 6000 $ par exemple pour 18 employés au total est refusée par l’Université de Montréal. C’est indigne de la réputation de cette institution », de déclarer Stéphane Gallant du SCFP 1186.

Il est à noter que les 18 ouvriers spécialisés sont sans convention collective depuis avril 2015.

Le principal point de désaccord de cette série de négociations est l’acharnement des représentants de l’université à vouloir recourir à des sous-traitants du secteur privé pour assurer le bon fonctionnement de la machinerie, notamment pour le nouveau campus MIL à Outremont.

La présence d’un conciliateur n’a toujours pas donné les résultats souhaités en raison de l’intransigeance des représentants de l’université. Le syndicat a un vote de grève de dix jours en main et compte bien l’utiliser au moment jugé opportun.

Photo: JcMaco Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 2.0 Générique.