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CASTLEGAR – Le moral des employés municipaux de Castlegar, en grève depuis un mois, est encore bon, même si l’employeur refuse de reprendre les pourparlers.

C’est la toute première fois que la section locale 2262 du SCFP débraye. Ses 34 membres animent des piquets de grève à l’Hôtel de Ville, à l’usine de traitement des eaux, à la cour municipale et à la patinoire. « Nous n’avons pas cessé de réclamer la reprise des négociations », explique Brad Ashton, un membre du comité de grève du SCFP 2262, avant d’ajouter que « la communauté nous témoigne un appui important; elle reconnaît l’importance des points sur lesquels nous nous battons, soit la représentation des employés et la sécurité d’emploi ».

Le syndicat essaie de convaincre la ville de revenir à la table des négociations pour renouveler la convention collective échue depuis le mois de février 2013.

Jo Petit, commis à la paie à l’Hôtel de Ville, résume la situation : « Après un mois de grève, le refus de négocier de la Ville nous exaspère, mais nous sommes encouragés par le soutien que nous recevons de la communauté. Les gens klaxonnent et nous saluent en passant devant nos piquets de grève. Le secret pour garder le moral, c’est de demeurer positif et de ne pas tomber dans le dénigrement, malgré l’exaspération que suscite la campagne de désinformation de l’employeur. »

« Sur le piquet de grève, ajoute-t-elle, nous avons l’occasion de discuter des enjeux de cette grève avec les citoyens et de leur rappeler que nous aimerions mieux être au travail, particulièrement à l’approche des Fêtes. »

Al Cawte, contremaître au service des routes et des parcs, est d’accord : « Notre moral est porté par du soutien populaire à la tonne, et ce n’est pas juste les klaxons et les signes de la main. Nos amis, nos voisins nous apportent des pâtisseries, du café, de la soupe, même du bois de chauffage. » D’autres syndicats viennent en aide aux grévistes en faisant des dons ou, dans le cas du syndicat des menuisiers, en leur construisant un abri pour se réchauffer.

Selon M. Cawte, le soutien populaire fait la différence, « parce que nous formons une main-d’œuvre publique. L’appui de la population nous démontre que nous sommes sur la bonne voie, même si nous préférerions être au travail, faire ce pour quoi nous sommes formés et fournir à la population les services auxquels elle est habituée. »

« Pour la suite, poursuit-il, je crois que le conseil municipal devra comprendre qu’il faut retourner à la table des négociations et poursuivre le dialogue afin d’en arriver à une entente. Plus vite on pourra discuter de manière constructive et retourner au travail, plus vite on pourra commencer à régler nos problèmes et à réparer nos relations de travail. »

M. Cawte travaille pour la Ville depuis presque 25 ans. Or, il croyait ne jamais avoir à vivre une grève : « Nous avions toujours réussi à trouver un terrain d’entente auparavant, mais cette fois-ci il n’y a pas eu d’accord de dernière minute. »

Pour en savoir plus, contactez :

Leford Lafayette

Président du SCFP 2262
 250-608-9983 

Murray Bush

Conseiller national en communications du SCFP
 778-554-2234