La section locale 1983 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), représentant les 4500 chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro, agents de station et chauffeurs du transport adapté de la Société de transport de Montréal (STM), vient tout juste d’annoncer la tenue de trois journées de grève qui se tiendront en novembre 2025. Cette grève était initialement prévue pour les 1er, 8 et 9 novembre, mais aura plutôt lieu les 1er,15 et 16 novembre en raison de contraintes juridiques qui empêchent la tenue de deux séances de grève dans un délai aussi rapproché.
Alors que l’avis de grève pour le 1er novembre est bel et bien parti aujourd’hui, l’avis de grève pour les 15 et 16 novembre suivra la grève du 1er novembre, comme prévu au Code du travail.
Rappelons que la semaine dernière, des panneaux publicitaires ont été affichés un peu partout dans la ville de Montréal afin d’annoncer une grève imminente, sans toutefois mentionner de date précise. Les parties se sont rencontrées à plusieurs reprises depuis, sans en arriver à une entente.
« Nous avons donné toutes les chances possibles à la négociation. Nous avons privilégié tous les autres moyens de pression imaginables. Malgré nos nombreuses et longues journées de négociation et certaines avancées, force est de constater que l’employeur ne cherche plus de nouvelles solutions pour trouver un terrain d’entente », a déclaré Frédéric Therrien, président du syndicat.
Le syndicat revendique notamment des horaires de travail plus humains et la fin du temps de travail non rémunéré, lequel est encore toléré au sein de cette société de transport public qui relève de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
« Nous avons l’intention de continuer à négocier à temps plein au cours des prochaines semaines, mais si une première grève ne donne pas de résultats, il y en aura d’autres. Si on doit se rendre à la grève générale, nous le ferons. Ce n’est pas normal qu’aucune table de négociation ne se règle. Le problème, ça ne peut pas être l’ensemble des syndicats. Il y a un seul dénominateur commun ici, et c’est la STM », a conclu Frédéric Therrien, président du syndicat.