À Ottawa, les travaux parlementaires se sont terminés en juin. Lorsqu’ils reprendront, la composition de la Chambre des communes risque d’être passablement différente. En effet, des élections fédérales sont prévues le 19 octobre et nous serons en pleine campagne électorale en septembre.
Mais pour l’instant, c’est l’heure du bilan de session.
En 2015, Stephen Harper a déposé le projet de loi C-51 qui s’attaque à nos droits et libertés. Il a affirmé qu’il fallait choisir entre la sécurité ou nos droits. On dirait que la population va plutôt choisir d’élire un nouveau gouvernement!
Les conservateurs ont aussi fait du fractionnement du revenu une réalité. Stephen Harper accorde une baisse d’impôt aux mieux nantis et refile la facture de deux milliards de dollars au reste de la population.
Soudainement, le premier ministre a « réalisé » l’importance de la sécurité à la retraite. Malheureusement, l’avenue qu’il propose, l’épargne volontaire, n’est pas la solution au problème des 11 millions de personnes sans régime de retraite au travail. Le plan conservateur n’est que de la poudre aux yeux pour faire oublier ce dont on a réellement besoin : une bonification du Régime de pensions du Canada (RPC) qui permettra d’offrir des prestations deux fois plus importantes aux Canadiens.
Stephen Harper a aussi profité de toutes les occasions pour s’attaquer aux travailleurs et aux syndicats.
De quoi aura l’air la prochaine cuvée de députés?
Les trois partis sont au coude à coude dans les sondages. Si la population vote pour un vrai changement, un changement progressiste, nous pourrions avoir un gouvernement du NPD déterminé à :
- offrir des places en garderie à 15 dollars par jour maximum.
- bonifier le RPC pour accroître la sécurité à la retraite.
- retirer le projet de loi C-51.
- instaurer un salaire minimum fédéral de 15 dollars l’heure.
- renforcer le système de santé public.
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déclencher une enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou tuées.
Et au lieu de s’en prendre aux travailleurs et aux syndicats, le NPD créera de bons emplois tout en protégeant l’environnement et les services publics.
Faisons en sorte que la prochaine Chambre des communes tourne la page sur les politiques conservatrices.