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Paul Moist, président national du SCFP, a ouvert la toute première Conférence nationale des secteurs en insistant sur la force du syndicat.  « En travaillant ensemble, nous sommes gagnants », a-t-il déclaré aux délégués.  M. Moist a remercié les plus de 1 200 membres de 400 sections locales venus à Toronto afin d’apprendre les uns des autres, d’élaborer des stratégies pour protéger les membres et de renforcer le mouvement.

Les discussions porteront sur les négociations collectives, les régimes de retraite, un salaire minimum équitable et la riposte aux budgets d’austérité imposés par les gouvernements. Les participants parleront aussi des moyens à prendre pour réaliser des gains pour les travailleurs, malgré un climat difficile pour les négociations.

Insistant sur l’importance de voir plus loin que la Conférence, Paul Moist a expliqué qu’il faut  jouer un rôle actif tant sur la scène politique qu’aux tables de négociations.  Qualifiant la réalité politique actuelle de « point tournant », il a incité les participants à s’inspirer des générations précédentes qui ont bâti le syndicat à partir de rien grâce à leur solidarité, et à défendre des services publics de qualité et de bons emplois pour les générations futures.

« Pour nos futurs membres, et pour les enfants et les petits-enfants du Canada, nous devons défendre des services publics de qualité et protéger et créer de bons emplois, a ajouté M. Moist. Je crois profondément en notre syndicat et au pouvoir de l’action collective. »

Très critique à l’endroit du premier ministre Harper, dont les neuf années de gouvernement dogmatique ont profondément changé la nature du pays, Paul Moist a rappelé aux participants qu’en travaillant ensemble et avec d’autres alliés progressistes, ils réaliseront leur vision d’un Canada juste et équitable.